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C’est bien, mais pour les autres

Salut les Doers et les Makers, “c’est bien, mais pour les autres !”

Une pensée bien moche qui m’a traversé l’esprit cette semaine en écoutant un débat de sachant(s)… je vous laisse deviner le domaine.
Jamais prononcée, mais si souvent appliquée…

Au XVIIIe siècle, le critère pour découper les départements était que chacun puisse être traversé en moins d’une journée à cheval. Aujourd’hui, tout le monde devrait pouvoir vivre et travailler à une heure et demie d’un grand pôle territorial connecté au monde.
Évident, non ?

Je me souviens avoir entendu Jean-Marc Daniel sur BFM Business nous rappeler que :
En 1885, le gouvernement de la 3ème république décide d’étudier le redécoupage de la carte administrative française, conscient du fait que les départements sont trop petits, que le monde change et qu’il faut une autre dimension territoriale.
Cette mission est confiée à un géographe qui conclut qu’il faut créer une dimension régionale basée sur le poids démographique, historique et la richesse des territoires.
Son projet aboutit à un découpage en 13 régions (avec l’Algérie mais sans l’Alsace-Moselle).

Cette vision moderne et innovante pour l’époque est de privilégier dans une nouvelle carte territoriale une approche économique qui serait animée par des Chambres de Commerce Régionales.

Tout le monde dit : c’est une bonne idée, c’est exactement ce qu’il faut faire ! Et dans les faits, Lyon ne veut pas être avec Marseille, Toulouse ne veut pas être avec les Pyrénées…
En conclusion, tout le monde se dit : « c’est bien, mais pour les autres ! »

Dans les startups, il est aujourd’hui admis que l’on parte du problème pour inventer la solution en étant “User Centric”, ou comme dans le Lean, avec la “voix du client” au cœur de l’amélioration continue.

Mais parfois, ce user, cet “’autre” dont on veut le bien et pour qui on va fabriquer des fonctionnalités et que l’on ne va jamais soi-même utiliser, n’en veut pas ou n’en a rien à faire.

S’appliquer à soi même ce que l’on pense utile pour les autres, chaque fois que c’est possible, c‘est une bonne résolution pour 2024, non ?

 

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