Salut les Doers et Makers, capital gazeux, démarche RSE et capacité d’innovation.
Comment comprendre et expliquer le décalage entre la valorisation comptable des entreprises – leur valeur solide et liquide – et leur valeur de marché ? La différence est leur valeur gazeuse…
La comptabilité en partie double est apparue en Italie il y a 500 ans. Ce capital gazeux n’est toujours pas reconnu dans les bilans comptables des entreprises car ces derniers répondent à une logique prudentielle. C’est toujours un sujet de recherche.
Ce gaz, capital immatériel, pèse pourtant très lourd : Bercy admet qu’il représente les 2/3 des investissements totaux et selon la Banque Mondiale, l’économie immatérielle de la France pèse 86% de son économie globale.
Comment éclairer cette valeur gazeuse qui représente pourtant l’essentiel de la valeur globale de l’entreprise ?
Il s’agit de la valorisation des actifs immatériels de l’entreprise, de sa culture d’entreprise, de la force de sa marque, de sa réputation, de sa capacité d’organisation, de l’efficacité de ses process, de la qualité de son offre de service… Et maintenant, aussi de sa démarche RSE, créatrice de valeur.
Les comptables peuvent reconnaître une partie de la valeur de ce potentiel (le goodwill), mais n’admettent pas sa volatilité du fait du principe de prudence. On est dans le gaz !
Les “Magnificent Seven”, à savoir Microsoft, Nvidia, Tesla, Meta, Apple, Alphabet et Amazon ont une capitalisation boursière – gazeuse – qui représente près de 30 % de l’indice S&P 500 et près de la moitié du Nasdaq 100, une somme délirante.
Et avec ce vocable cinématographique, on est dorénavant dans la fiction la plus totale !
La capacité à innover d’une entreprise est le principal marqueur temporel – et boursier- de son capital gazeux futur. Il s’agit d’innover aujourd’hui pour valoriser demain.
Retour vers le futur 😉, les pieds sur terre.
Comment innover, avec pragmatisme ?
Comment transformer ses idées en actions, avec sobriété ?
