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Comment booster la productivité en donnant du sens au travail ?

Salut les Doers et Makers, retour vers le futur !

Comment booster la productivité des équipes en donnant du sens au travail ?

En 2013, Susie Cranston et Scott Keller de McKinsey, ont écrit un long article intitulé “Increasing the ‘meaning quotient’ of work ?” (Comment booster le « Quotient de Sens » au travail ? ).

Les 2 auteurs démarrent en s’interrogeant sur les qualités des performeurs extrêmes de la musique ou du sport pour trouver ce qui crée la performance dans l’entreprise, le désir collectif du dépassement de soi, ce qui définit le MQ (Meaning Quotient).

Ce qui m’épate toujours, c’est la capacité de nos amis anglo-saxons à créer des acronymes plus vendeurs (de service ?) les uns que les autres, jugez en plutôt :

  • Le IQ (Intellectual Quotient) se définit comme la capacité, la clarté des rôles, une compréhension claire des objectifs et de l’accès aux connaissances et aux ressources nécessaires pour faire le travail.
    Lorsque le IQ d’un environnement de travail est faible, l’énergie des employés est détournée et souvent consommée en contradictions.
  • Le EQ (Emotional Quotient)se définit comme la qualité des interactions entre les personnes impliquées, basée sur la confiance, le respect et l’humour, le sentiment d’être dans le même bateau.
    Lorsque le EQ manque au sein d’une équipe, l’énergie est consommée sous forme de politique de bureau, de management de l’ego, avec de piètres résultats en termes de productivité.
  • Enfin, le MQ (Meaning Quotient), c’est le quotient du sens au travail : c’est l’excitation générée par des enjeux élevés, le défi de faire quelque chose qui n’a pas été fait auparavant.
    Lorsque le MQ est faible, les employés mettent moins d’énergie dans leur travail et le considèrent comme «un simple travail » qui ne leur donne guère plus qu’un chèque en fin de mois.

Bien que les IQ et EQ soient absolument nécessaires pour créer les conditions pour des performances de pointe, ils sont loin d’être suffisants. Il faut aussi que le MQ soit au top.
Selon une vaste étude réalisée auprès de cadres dirigeants, un faible MQ divise la productivité par cinq, ce qui est pourtant le niveau moyen de motivation constaté au travail (dixit l’étude).

Imaginez seulement un modeste doublement de ce résultat !

A quand un indicateur de MQ au travail ?

Le roi du Bhoutan, Jigme Singye Wangchuck, a instauré le Bonheur Intérieur Brut en 1972…

Au cours d’une expérience immersive d’un atelier Parcours des Idées (PdI) (en une demi-journée), on vérifie à chaque fois que :

max(IQ+EQ+MQ) = max(Bonheur au travail) 

A consommer sans modération !

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