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A quoi ressemble votre cerveau ?

Chers Doers et Makers,
A chaque métier son cerveau ! A quoi ressemble le vôtre ?

Marie Catherine Merat et François Lassagne sont des journalistes scientifiques spécialistes des neurosciences qui se sont intéressés aux recherches sur la plasticité du cerveau, commencées en 1969.

Notre cerveau s’adapte au métier : en fonction de celui-ci, il subit une véritable déformation (ou conformation) professionnelle.
Comme souvent, le bon sens populaire l’avait anticipé : « avoir la tête de l’emploi… c’est en forgeant qu’on devient forgeron… »

Des chercheurs ont observé sous IRM l’activité cérébrale de six types de professionnels et ont découvert que leurs professions impactaient leurs cerveaux…
Comment ça marche ?
L’imagerie cérébrale procède par soustraction entre cerveau « expert » et cerveau « ordinaire » pour analyser les milliards de neurones et les cent mille milliards de connexions.
Développement de l’hippocampe chez les chauffeurs de taxi, de l’aire sensimotrice chez les sportifs, des aires motrices et zones profondes chez les musiciens, du cortex olfactif pour les parfumeurs… ou inhibitions de certaines zones chez les traducteurs-interprètes.
Quelle que soit l’activité, la déformation professionnelle est à l’œuvre à l’intérieur de notre boîte crânienne.

Cette plasticité du cerveau est-elle la même à tout âge ? Est-elle différente d’un individu à l’autre ? Est-elle définitive ou irréversible ? Est-elle mobilisable à volonté ? Et les génies, leur cerveau est-il « déformé » dès la naissance ?
La clé de voute c’est la connexion neuronale.
Qui en a le plus ? Internet, l’adulte ou  l’enfant ?
Si internet possède plus de 100 000 milliards d’hyperliens, le cerveau de l’adulte possède 300 000 milliards de connexions synaptiques et l’enfant, lui, est le grand gagnant avec 1 million de milliards.
Tout ce que perçoit l’enfant de son environnement – absolument tout – crée une connexion. En grandissant, le cerveau humain va faire de l’élagage synaptique, faire le ménage en éliminant les synapses faibles et en renforçant les plus utilisées.

Comme il ne vous a pas échappé que je me suis « spécialisé » en innovation collaborative, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer quelle déformation subirait le cerveau de nos participants aux ateliers PdI et à quoi il ressemblerait…

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#intelligencecollective #innovation #travailcollaboratif #management

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